Il existe une trentaine d’espèce d’Arnica appartenant à la famille des Asteraceae. Seules deux espèces poussent en Europe, notamment en montagne, dont l’Arnica Montana, une chance pour nous !
Cette plante herbacée aux jolies fleurs jaune/orangé est un indispensable de votre trousse de secours ! Toxique à l’état brut, cette plante se révèle être une panacée une fois transformée en huile infusée.
En effet, ce remède ancestral fera des miracles sur les contusions, les petites foulures, les chocs, ou encore les hématomes. Il pourra aussi soulager les piqûres d’insectes, les furoncles, ou les petites inflammations du quotidien.
SOMMAIRE
Généralités sur l’Arnica Montana :
- L’arnica des montagnes est une plante médicinale de cueillette. Même si un cultivar existe, cette culture reste très aléatoire, bien que la demande mondiale ne cesse d’augmenter. Associé à des pratiques agricoles intensives, les populations d’Arnica se raréfient.
- Si Pline l’Ancien parlait déjà sa racine, c’est Hildegarde de Bingen qui décrit la plante entière, au Moyen-âge. Dans la médecine populaire médiévale, l’arnica servait pour les douleurs menstruelles et comme principe abortif. Au cours du XVIe siècle, elle devient « un remède de blessures ».
- La racine d’Arnica Montana a fortement influencé Samuel Hahnemann, le fondateur de l’homéopathie. A partir de là la popularité de l’arnica n’a cessé de croître dans le domaine médicinal.
- En juillet/août, cette plante mellifère offre du nectar et du pollen aux abeilles. La densité d’arnica ne permet pas aux apiculteurs de produire un miel monofloral. Cependant, la plante est présente dans les miels toutes fleurs de montagne.
- Les feuilles séchées furent par le passé utilisées comme tabac. Les montagnards les fumaient pour soulager les quintes de toux (attention cet usage est potentiellement dangereux).
Les préparations maison à base de fleurs d’Arnica Montana :
- Pour une infusion de fleurs d’arnica : laisser infuser pendant 15 minutes environ 4/5g de fleurs séchées dans 100ml d’eau bouillante. Ensuite, appliquer une compresse imbibée de cette solution sur la zone concernée.
- Pour une teinture-mère d’arnica : mettre 100 g de fleurs séchées dans 1 litre d’alcool titrant au minimum à 70 °. Laisser macérer au soleil, 48 heures (plus c’est mieux), puis filtrer, et conserver en récipient en verre opaque.
- Pour un macérât huileux, reportez-vous à l’article “les macérats huileux, faîtes-les !”
En version homéopathique, ou en fleurs de Bach pour :
- la traumatologie : chocs, chutes, plaies, accident de toutes sortes
- les cas de fatigue musculaire : travaux pénibles, longues marches, sport…
- les enrouements, le surmenage des cordes vocales.
- les fragilités capillaires : varices, hémorroïdes, hématomes.
En traitement externe, l’Arnica Montana sous plusieurs formes :
- Comme huile de massage. Quelques gouttes au creux de la main, à masser sur la peau pour faire pénétrer.
- En gel : appliquer sur la peau, en massant doucement 2 à 4 fois par jour.
- En stick, en baume : appliquer dès que possible sur la peau contusionnée. Renouveler l’application plusieurs fois par jour si nécessaire.
- En sels de bain : Dissoudre un bouchon de sels dans une eau à 36/38 °C., et se prélasser.
Attention : Ne pas utiliser de solution d’arnica sur des plaies ouvertes ou ulcérées et, surtout, ne jamais ingérer.
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