DLC et DDM (ex-DLUO) : définitions et différence

L’une des causes du gaspillage alimentaire  à la maison, ce sont les dates de péremption inscrites sur les produits. Le problème, c’est que les consommateurs ne font pas toujours la différence entre DLC et DDM (ex-DLUO), et jettent donc n’importe quel aliment dès lors qu’ils voient que la date est dépassée. Alors pour vous aider à mieux consommer et à éviter le gaspillage, on vous dit tout sur ces deux notions !

DLC, DLUO, DDM : que veulent dire ces sigles ?

On parle parfois de manière générale de “date de péremption”, mais en réalité, elle se décline en deux catégories :

  • la DLC, pour Date Limite de Consommation, que l’on reconnaît à la mention “à consommer jusqu’au” ;
  • la DMM pour Date de Durabilité Minimale, qui est indiquée par les mentions “à consommer de préférence avant le” ou “à consommer avant fin”.

Le sigle DLUO a été remplacé en 2015 par celui de DDM dans le but de limiter le gaspillage. Il se trouve en effet que les consommateurs avaient tendance à confondre DLC et DLUO, car on parle pour toutes les deux de “date limite”. Et pourtant, il y a bel et bien une différence non négligeable entre ces deux mentions apposées sur nos denrées alimentaires.

Quelle est la différence entre DLC et DDM ?

Sur les emballages des produits alimentaires, savoir distinguer DLC et DDM, c’est s’assurer de ne pas prendre de risque pour sa santé, mais aussi d’éviter de jeter des produits encore consommables.


En effet, la Date Limite de Consommation indique qu’après la date, la consommation du produit présente un danger pour la santé. La DLC se retrouve surtout sur les produits frais et doit être scrupuleusement respectée. À noter que cette DLC est valable uniquement si le produit est stocké dans des conditions appropriées. Si vous constatez une odeur, une texture ou une couleur étrange, même avant la DLC, il est donc plus prudent de ne malheureusement pas consommer le produit.
De même, dès que le produit a été ouvert, sa date limite de consommation peut être raccourcie. Dans ce cas, il faut se référer à l’éventuelle mention “à consommer sous X jours après ouverture”.

La DDM donne quant à elle une information sur la date à partir de laquelle le produit est possiblement altéré, mais sans danger pour la santé pour autant. Par exemple : des biscuits qui risquent d’être plus mous, un plat préparé qui contient un peu moins de nutriments, du chocolat dont la surface a blanchi mais qui reste toujours aussi succulent, etc.
Vous pouvez donc tout à fait consommer des pâtes, du café, des haricots en boîte, de la farine ou encore de la confiture dont la DDM est dépassée, sans risque pour votre santé ! Et vous pouvez même faire des économies en achetant des produits anti-gaspi, dont la DDM est courte ou dépassée, et qui sont donc vendus à moindre prix.
Attention cependant : une fois que le produit est ouvert (par exemple s’il s’agit d’un bocal de sauce tomate ou d’une conserve d’épinards), il faudra les conserver au frais et les consommer assez rapidement. N’hésitez pas à organiser votre frigo  afin de ne pas oublier des produits ouverts et de les laisser se gâcher.

Toutes les denrées alimentaires ont-elles une date de péremption affichée ?

Pour certaines catégories d’aliments, la législation impose au fabricant de mentionner une DLC ou une DDM. Cela concerne la grande majorité des produits frais, les bocaux et conserves, les denrées lyophilisées, etc. En revanche, rien n’impose au fabricant ou au distributeur de mentionner une date de péremption sur les fruits et légumes frais, le sel de cuisine, le sucre solide, les vinaigres, les boissons alcoolisées à 10% d’alcool minimum, etc. Mais si vous ne voyez pas de date sur le produit, cela ne signifie pas toujours qu’il n’est pas du tout périssable. Soyez notamment attentif en ce qui concerne les fruits et légumes ou encore les produits de boulangerie et pâtisserie.

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