Du thym au basilic, en passant par l’estragon ou la ciboulette, les herbes aromatiques permettent d’apporter à nos plats un vrai supplément d’âme. Mais il n’est pas toujours simple de les conserver sans qu’elles ne perdent de leur saveur. Fort heureusement, il existe des solutions : le séchage et la congélation. Petit tour d’horizon de deux techniques pour conserver ses herbes !
SOMMAIRE
Congeler les herbes aromatiques
Avant de procéder à une quelconque congélation, il est capital de préparer ses herbes aromatiques. En effet, par exemple, lorsqu’on souhaite conserver un bouquet, il est conseillé de retirer les feuilles abîmées. Cela concerne notamment le basilic, le persil, ou encore le cerfeuil.
Par la suite, il suffit, en toute logique, de rincer les herbes à l’eau du robinet. Puis, on les laisse sécher sur un torchon (propre), ou sur une feuille de papier absorbant. Cette étape est primordiale car en cas d’humidité, les feuilles peuvent facilement moisir ou se coller entre elles.
Lorsque les herbes sont sèches, deux techniques principales s’offrent à vous :
– Les déposer dans un sac de congélation, puis au congélateur;
– Les ciseler, puis les mettre dans un bac à glaçons avec de l’eau, avant de les congeler.
Dans cette perspective, on comprend très vite qu’il est possible de conserver des herbes entières (avec leur tige), mais aussi en petits morceaux.
Par ailleurs, il est également envisageable d’aller encore plus loin en mixant les herbes avec un peu d’huile, avant de placer la préparation dans un bac à glaçons. Cela donnera des glaçons aromatisés. Toutefois, l’utilisation ne sera ici pas la même.
À noter qu’on conseille de conserver les herbes aromatiques au congélateur de six à douze mois. De plus, toutes ne supportent pas correctement la congélation, et certaines sont davantage adaptées au séchage : le thym, le laurier, l’origan, le romarin, etc. À l’inverse, les herbes plus fragiles comme la ciboulette, le persil ou la menthe, s’adapteront mieux à la congélation.
Faire sécher des herbes aromatiques
Le séchage fait donc partie des deux techniques principales pour conserver les herbes aromatiques. Mais ce processus possède quelques subtilités.
En effet, il existe deux manières de faire sécher ses herbes :
Le séchage à l’air libre
Faire sécher ses herbes à l’air libre est un jeu d’enfant ! Pour cela, il suffit de former de petits bouquets que l’on suspend la tête en bas pendant deux à trois semaines. Contrairement à la congélation, cette technique convient particulièrement à des herbes plus épaisses, telles que le laurier, le romarin, ou encore le thym.
Pour conserver ses herbes séchées, il suffit de les disposer dans une boîte hermétique. Le tout, pendant un an maximum !
Le séchage au four
Si la chaleur fait perdre de la saveur à une herbe aromatique, il est néanmoins possible d’utiliser un four, à condition qu’il soit réglé à très basse température.
Après s’être assuré que les herbes ne soient pas humides, il suffit de les séparer, et de les disposer sur la plaque du four, sur un papier sulfurisé, de telle sorte qu’elles soient bien séparées. De plus, on conseille souvent de placer une feuille sulfurisée supplémentaire par-dessus les herbes. L’idéal est de laisser le four tourner deux bonnes heures, à 30°C-50°C, pour, à la fin, se retrouver avec de délicieuses herbes, conservées à la perfection. À présent, c’est à vous de jouer !
Les herbes aromatiques, qu’elles soient fraîches ou séchées, sont des alliées précieuses en cuisine. Elles peuvent être ajoutées aux soupes et bouillons pour une saveur réconfortante, utilisées dans des marinades pour les viandes ou encore saupoudrées sur des salades pour un éclat frais. Elles se prêtent également à la préparation de sauces savoureuses, qu’elles soient à base de tomate ou de crème, et peuvent rehausser le goût des légumes rôtis ou sautés !
Thomas Louis est l’auteur du podcast la Quille. Le podcast où, chaque semaine, on parle de culture avec ceux et celles qui la font !
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