La Protéine C Réactive (CRP), c’est quoi ?

Protéine C réactive

Présente naturellement dans le sang, on interprète souvent mal le taux de concentration de la protéine C réactive. C’est pourtant une protéine qui joue un rôle primordial dans l’organisme. Elle permet en effet de détecter une réaction inflammatoire précoce synonyme de soins avant que les choses n’empirent. Zoom sur ce qu’est la protéine C réactive : que signifie son taux dans le sang ? Comment prendre en compte ces données pour appliquer des soins particuliers ou un régime alimentaire adapté ?

Qu’est-ce que la protéine C réactive ?

On connaît la protéine C réactive sous l’abréviation CRP. Elle est présente dans le sang à hauteur de 5 à 10 mg/L lorsque l’organisme est sain. On synthétise cette protéine essentiellement par le foie. Même si le tissu adipeux peut également jouer un rôle dans sa création. Découverte dans les années 1930s, elle permet de détecter la présence d’une inflammation dans l’organisme. Plus cette inflammation est aiguë, plus le taux de concentration de cette protéine sera élevé.

En règle générale, il ne faut que quelques heures pour le foie pour sécréter cette protéine lorsqu’une inflammation apparaît. Une fois soignée, cette protéine disparait très rapidement pour revenir à une concentration standard.

On peut utiliser la protéine C réactive pour déceler la présence d’une septicémie. Son taux de concentration dans le sang peut alors être jusqu’à 20 fois supérieur ! A noter qu’à l’inverse, sa concentration ne change que très peu en cas d’inflammation virale.

Comment créé-t-on la protéine C réactive et quel est son rôle principal ?

Lorsqu’une inflammation apparaît, le foie synthétise cette protéine pour permettre aux globules blancs dans le corps de passer à l’accent. Véritable biomarqueur ou marqueur biologique stable qui permet de déceler la présence d’une inflammation. Cette protéine permet non seulement d’activer les globules blancs pour permettre à l’organisme de lutter contre les éléments responsables de l’inflammation ; mais aussi de déclencher le processus de phagocytose pour éradiquer les agents pathogènes.

Parmi les pathologies qui provoquent l’augmentation du taux de la protéine C réactive, il y a :

  • Les infections bactériennes ou fongiques
  • Les maladies inflammatoires (rhumatismes, spondylarthrites, digestives)
  • La maladie de Crohn
  • Le psoriasis
  • Certains cancers (lymphome, carcinome)

Cette protéine peut servir de mesure étalon pour détecter la présence d’une inflammation. Cependant, elle ne permet pas de faire un diagnostic précis sur la nature de cette inflammation. En revanche, elle peut attester de l’efficacité d’un traitement donné. Une diminution de sa concentration signifie alors la guérison de cette inflammation.

A noter que la concentration de cette protéine peut légèrement augmenter. Par exemple en cas d’obésité, de tabagisme, de diabète ou d’hypertension artérielle. On constate même que certaines personnes souffrant de troubles du sommeil ou de fatigues chroniques ont un taux en protéine C réactive légèrement supérieure à celle normalement observée chez une personne saine.

Inflammation aiguë et inflammation chronique : les différences ?

Protéine C réactive inflammation

Une inflammation est une réaction naturelle de l’organisme qui permet aux tissus cellulaires de se défendre contre une agression étrangère. Ce, qu’elle soit virale ou bactérienne. Partie intégrante de notre système immunitaire, l’inflammation est un moyen naturel et efficace pour éliminer des bactéries, des parasites et champignons… Mais aussi pour réparer les tissus endommagés, notamment après une entorse ou une blessure. Indispensable à notre survie, l’inflammation peut cependant causer douleurs, maux de tête, fièvres et tremblements… Ce qui peut aussi nous rendre plus fragiles vis-à-vis de l’extérieur.

 Il existe deux types d’inflammation : l’inflammation chronique et l’inflammation aigüe. Dans le cas d’une inflammation aiguë, l’organisme sécrète la protéine C réactive pour permettre aux globules blancs de réagir. Cela cause souvent de la fièvre et des douleurs. C’est un processus naturel qui permet de détruire les agents responsables de l’infection.

 En ce qui concerne l’inflammation chronique, cela est plus problématique. Le foie synthétise toujours la protéine C réactive pour combattre cette inflammation. Le corps humain ne parvient pas à éjecter les agents responsables de cette inflammation. Fragilisant ainsi tous les organes, notamment le foie. Cette inflammation chronique peut être la conséquence d’une mauvaise hygiène de vie et d’un régime alimentaire peu varié, mettant à mal le tube digestif responsable de ces inflammations chroniques.

Comment la naturopathie peut aider dans la lutte contre certaines inflammations

Pour lutter contre certaines inflammations chroniques ou aiguë, nous pouvons nous tourner vers la naturopathie.

Elle permettra en effet de donner à l’organisme tous les nutriments nécessaires à la guérison et à la réparation des cellules impactées. Parmi les plantes que l’on peut recommander en cas d’inflammation, il y a les plantes aromatiques comme le thym, l’origan, la sarriette ou le gingembre. Ces plantes ont en effet la faculté d’aider l’organisme à se débarrasser des éléments pathogènes.

Gingembre poudre, Greenweez

Comme toujours, il sera bon de parler à votre médecin et votre naturopathe pour opter pour une stratégie adaptée à votre condition.

Loïc Ternisien, Naturopathe N.D. et énergéticien

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