Enkianthus campanulatus

Encore un arbuste peu connu qui mérite pourtant une belle place au jardin tant ses atouts sont nombreux. D'origine asiatique, cet arbuste reste modeste dans ses dimensions puisqu'il atteint 1,50 à 2 m de hauteur pour une largeur d'environ 1,20 m. Doté d'un port dense et bien étalé, il est caduc et prend de superbes couleurs orangées à pourpres en automne. Son feuillage a aussi la particularité d'être léger, finement denté, et surtout parcouru de nervures duveteuses.

Quant à la floraison, elle est d'une rare délicatesse ! En mai et juin, de petites grappes de fleurs crème, nervurées de rose et de rouge, au calice vert, pendent, accrochées à un long pédoncule. Des capsules ailées, garnies de graines, suivent les fleurs.

Très robuste, rustique jusqu'à - 20 C, cet arbuste peut s'adapter à une culture en pot. De par ses dimensions modestes, il est tout trouvé pour servir de pièce maîtresse dans un petit jardin. En revanche, il lui faut un minimum d'ombre.

Comment le planter ?

Cet arbuste à la délicieuse floraison de fin de printemps se plaît en sol acide, humifère et frais. L'apport de terre de bruyère est donc essentiel lors de la plantation. Il lui faut également un emplacement mi-ombragé ou ensoleillé mais non brûlant, et surtout abrité des vents froids. Ces conditions culturales en font le compagnon idéal des rhododendrons, camélias, piéris et érables du Japon, dans un massif.

Quels soins lui apporter ?

En période de forte chaleur, les arrosages seront réguliers, à l'eau non calcaire. Un paillage d'écorces de pin est un plus, tout comme l'apport de compost au printemps. La taille est inutile.