Grevillea johnsonii

Doté d'une croissance rapide, le Grevillea johnsonii est un arbuste facile à vivre, adapté aux sols secs et pauvres, mais réservé aux régions au climat doux. Il se plaît tout particulièrement dans les régions des littoraux, méditerranéen et atlantique. Sa rusticité est en effet limitée à - 10 C. Pour autant, il s'adapte très bien à une plantation en pot, ce qui permet d'en profiter partout sur le territoire. Il faudra juste l'hiverner en véranda.

Cet arbuste recèle quelques atouts favorables à sa culture. ? commencer par une floraison très originale. Les fleurs, dépourvues de pétales, mais constitués d'un style pétaloïde et de longues étamines, sont réunies en inflorescences en forme d'araignée. Les fleurs qui semblent s'enrouler sur elles-mêmes arborent des teintes allant du blanc au pourpre, en passant par le rose. Très mellifères et nectarifères, elles éclosent dès la fin de l'hiver et jusqu'en juillet, avec un pic entre avril et juin.

Quant au feuillage persistant, il est linéaire et très fin. Il rappelle vaguement les aiguilles des conifères. Ce grevillea forme un arbuste, haut de 3 m et large de 2 m, au port dense et buissonnant. Il se montre résistant à la sécheresse.

Comment le planter ?

Cette espèce de grevillea aux fleurs roses lavées de blanc crème se montre peu exigeant en termes de sol. Il a toutefois une préférence pour les sols neutres à acides, sableux et pauvres, mais parfaitement drainés. Il déteste les sols calcaires et les sols lourds et humides. Il lui faut impérativement le plein soleil. Il se plaira en isolé, ou bien au dernier plan d'un massif d'arbustes de jardin sec ou exotique, en compagnie d'agaves, de palmiers ou de Leptospermum.

Quels soins lui apporter ?

Bien que résistant à la sécheresse, cette espèce de grevillea a besoin d'arrosages les deux années qui suivent la plantation. Un épais paillage à base d'écorces de pin lui sera bénéfique. Une taille annuelle est nécessaire juste après la floraison à un tiers des rameaux.